En ce début d'automne, certains se réjouiront à l'idée de pouvoir encore profiter de la plage avec un minimum d'affluence touristique au mois d'octobre. Il est vrai qu'une plage déserte, rien que pour soi, accompagnée d'un soleil quasi estival, est le fantasme partagé d'un gros paquet d'individus. Et ceux qui pourront bénéficier de cette aubaine météorologique se contenteront de remercier le ciel ou mettront cela sur le compte de la chance. En tous cas, personne ne pensera à mal.
Et pourtant à quelques milliers de kilomètres de nos plages ensoleillées, un autre gros paquet d'individus s'entasse sur une plage terreuse, s'écrasant les uns les autres, asphyxiant parfois les plus jeunes. Sans comprendre ce qui leur arrive, ni même penser à maudire ce soi-disant "été indien" qui fait fondre la banquise et qui va certainement impacter leur reproduction (et la survie de l'espèce?).
Eté indien 2014 - AFP, Corey Accardo (NOAA), Ryan Kingsbery (USGS) Donc, pas de quoi se réjouir égoïstement de l'été indien : il serait plus rassurant pour nos descendants que l'on s'en passe (=que le climat revienne à la normale).