Kiev, fin 1918 : c’est le début de la guerre civile en Ukraine. Boulgakov nous fait vivre cet événement à travers l’histoire d’une famille de Russes blancs, (…) Abandonnés par l’armée allemande et les Alliés qui refluent vers l’ouest, ils vont voir arriver les bandes antisémites de Petlioura avant que l’Armée rouge ne reprenne la ville. (Robert Laffont Pavillons poche)
Mais pourquoi tout cela ? Personne ne peut le dire. Quelqu'un paiera-t-il pour le sang versé ? Non. Personne. Simplement la neige fondra, la verte herbe ukrainienne sortira et flottera comme une chevelure de la terre... les épis splendides mûriront... l'air brûlant vibrera sur les champs, et toute trace de sang aura disparu. Le sang ne coûte pas cher sur les terres rouges, et personne ne le rachètera. Personne.
(Mikhaïl Boulgakov)
Ce livre m'a été offert à la fin de l'année 2013. Et, étrange coïncidence, c'est tout récemment que j'en ai ressenti tout l'écho, dans les tristes nouvelles internationales.
♥ culture littéraire
J'aime les livres : le plaisir du contact avec le papier, l'accroche de la couverture, la lecture de la première et de la 99ème page pour voir s'il a ses chances. Récit, roman, BD, technique, document sociologique, essai... tout peut arriver ici !
lundi 17 mars 2014
La garde blanche - M. Boulgakov
Par zanka06 le lundi 17 mars 2014, 10:55
jeudi 27 février 2014
L'appel du coucou - R. Galbraith
Par zanka06 le jeudi 27 février 2014, 13:51
Hop, ôtons tout mystère sur ce cas littéraire, car de Robert, il n'est point ^^ : c'est J. K. Rowling qui s'est cachée derrière cet étrange nom, pour écrire son premier roman, enfin son deuxième roman après la saga Potter, mais son premier sous un faux nom.
Bon. J'avoue que c'est bien parce que c'est elle que je l'ai lu : j'aurais eu du mal à me lancer dans les 571 pages d'un brave inconnu... Et cependant, non, je n'avais jamais lu de Harry Potter auparavant. C'est bien son style littéraire qui a aiguisé ma curiosité, au-delà de toute baguette magique et d'histoire fantastique.
Alors ? J'ai bien aimé. Bon, cela ne nécessitait peut-être pas les cinq cent soixante et onze pages... et pourtant, l'auteur s'est attachée à exprimer le sentiment et l'histoire de chacun des personnages liés par un étrange suicide, faisant l'objet d'une enquête à la Hercule Poirot des temps modernes : l'atmosphère est telle qu'on imagine une secrétaire de détective au rouge à lèvres carmin et talons hauts, tapant sur une vieille machine à écrire... alors que Google est son meilleur ami.
Peut-être moins rebondissant que Da Vinci Code mais tellement (oh oui tellement) mieux écrit !!
A sa sortie, sous le nom de R. Galbraith, le livre reçut un très bon accueil de la part de la critique littéraire, mais bien peu de regard de la part du public. Évidemment, dès que le pot aux roses fut découvert, les ventes explosèrent. Étrangement, à l'inverse, Une place à prendre, paru sous le nom de J. K. Rowling, fut un énorme succès dans les librairies mais fut bien moins apprécié par les critiques...
Un p'tit tour sur le site de l'auteur ? C'est par ici:
www.jkrowling.com
